L'année 2019 a été difficile. De soubresauts en drames, de déceptions en peines, les Directrices et Directeurs d'école ont vécu des temps compliqués. En ce 1er janvier d'une nouvelle année, nous ne pouvons pas oublier le sacrifice de notre collègue Christine Renon.
2020 sera-t-elle une année pleine de promesses ? Nous l'espérons, les premières annonces que notre ministre fera le 7 janvier prochain seront une première étape. Au GDiD, nous sommes convaincus que tôt ou tard notre projet verra le jour tant il est est valide et logique. C'est, nous le pensons, le sens de l'histoire de notre système éducatif. L'école primaire mérite mieux, nos élèves méritent mieux, nous méritons mieux que la déliquescence que nous subissons.
C'est pourquoi aujourd'hui nous faisons des vœux particuliers, pour que 2020 soit une année particulière qui verra les débuts de la reconnaissance pleine et entière de notre métier.
Nous vous souhaitons donc une
6 commentaires:
2020 ne sera qu une déception de plus. Allez voir le retour du questionnaire sur les directeurs de novembre et surtout les conclusions tirées par le ministère.... affligeant. Nous sommes condamnés...
-Bonjour, Monsieur le directeur. Voudriez-vous d'un statut de supérieur hiérarchique, d'une fonction mieux reconnue, mieux payée, mieux considérée ?
-Non merci. C'est très gentil, mais je me contenterais d'une personne qui ouvre et ferme les portes, qui réponde au téléphone pour me passer le combiné 5 secondes après ou me dire de rappeler tel numéro, et pour écrire de temps en temps un petit courrier si la personne en question sait à peu près écrire sans faute. Et j'oubliais, mais dites-moi si j'abuse, ce serait bien de nous former plus souvent, même si je sais qu'il serait facile de trouver par moi-même toutes les ressources nécessaires. Mais je préfère rester un assisté qui subit. Le système me convient, ne changez rien !
Voilà donc ce qu'ont répondu 89% des directeurs, puisque "seulement 11% désirent un statut spécifique".
Dois-je pleurer ou me dire que cette enquête ouverte à tous (mais alors vraiment à tous…) a été totalement faussée ?
Mon dernier commentaire (sous forme de dialogue à prendre au second degré) n'a pas été publié et je peux le comprendre car il y avait sans doute trop de risques qu'il soit mal interprété. J'ai sans doute été maladroit, mais les conclusions tirées de l'enquête sur la direction d'école m'ont passablement… agacé.
Donc, pour rester dans le politiquement correct, voici mon avis sur la question dans des termes précautionneusement choisis:
11% des directeurs désirent un statut particulier ("Même pas 10%" selon un syndicat - ils peuvent pas s'en empêcher…), ce qui veut dire, corrigez-moi si je me trompe, que 89% n'en veulent pas.
Ok. D'accord. Soit.
Nous sommes donc des extra-terrestres dans ma circonscription où plus de 60% de directeurs et directrices y étaient favorables (sondage que j'ai fait moi-même et FIABLE je vous le promets).
Donc 2 possibilités (cochez celle qui vous semble la plus réaliste, c'est pour une enquête du ministère - non je rigole…):
- Le directeur français est gentil: il ne veut pas évoluer, avoir plus de reconnaissance et être mieux payé. Le fonctionnaire idéal.
- Ou alors cette enquête a été pourrie par des milliers de personnes qui n'avaient pas à y répondre et qui se sont jetées dès hier sur les résultats pour "commencer les discussions".
A vous de choisir.
Même constat chez moi. Autre interrogation : une majorité de directeurs veut avoir une action sur la notation pédagogique des adjoints. Comment demander cela sans statut ? Personnellement, j attends les conclusions des remontées des échanges en circonscription, plus fiables.
"Donner plus d'autonomie aux Directeurs/ Pouvoir prendre des décisions sans l'avis de l'IEN/ Faire confiance aux Directeurs"
Très étonnant que seulement 3% des participants évoquent ce sujet alors qu'il pourrait être un important levier pour la simplification de notre travail quotidien.
Début d'un article sur le site internet du SNU:
"Les résultats de l’enquête réalisée auprès des directeurs et directrices sont à l’image de ce qui était porté depuis bien longtemps par le SNUipp-FSU et ses représentants."
Attention: ILS LISENT DANS NOS PENSÉES, DÉCIDENT EN NOTRE NOM ET NOUS NE NOUS DOUTONS DE RIEN.
Du coup, comme je n'en ai plus besoin, j'ai vendu mon cerveau à un collègue qui est chez FO.
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