dimanche 1 décembre 2019

Grève ou pas grève ?

Alors... grève ou pas grève ?

C'est la question que se posent beaucoup de Directrices et Directeurs d'école en ce moment, d'autant que le dernier délai pour déclarer son intention approche à grands pas. Certains se demandent ce que les autres Directeurs en pensent, et ce qu'en pense le GDiD.

Le GDiD n'en pense rien et ne se prononcera pas.

Le GDiD n'est pas un syndicat.
Le GDiD n'est pas une école de pensée.
Le GDiD n'est pas une philosophie.

Le GDiD ne veut pas vous prescrire vos opinions. Le GDiD ne veut pas vous dire ce que vous devez faire ou ne pas faire. Le GDiD ne dispose pas de vous.

Comme association professionnelle le GDiD n'a pas à vous dicter votre conduite. Il s'agit de VOTRE décision, que vous prendrez en votre âme et conscience. Que vous fassiez grève ou non ne nous regarde pas. Le GDiD n'existe que dans un seul objectif, celui d'arriver à ce que le métier de Directeur d'école soit bientôt reconnu comme tel, avec un statut d'emploi fonctionnel. Le reste ne nous concerne pas, il ne concerne que vous.

Le GDiD regroupe de nombreux hommes et femmes de sensibilités diverses, d'opinions politiques contraires, de religions différentes... Le sexe, la couleur de peau, l'âge, l'origine, tout cela nous indiffère, c'est notre objectif commun qui nous rassemble et nous regroupe.

Alors, grève ou pas grève ?

C'est à vous de décider. Seule ou seul.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je partage tout-à-fait cette vision des choses, ce recul qui fait preuve d'un grand respect de la liberté d'opinion de chaque collègue. Dans ma posture de directeur, je ne me suis jamais permis non plus d'inciter ou pas à faire grève et de juger celles et ceux qui ne font pas comme moi. Idem pour le statut du directeur: j'en suis un farouche partisan mais j'entendrai toujours l'avis de ceux qui sont plutôt réservés à ce sujet. Je déteste qu'on parle en mon nom, ce n'est pas pour le faire subir aux autres.
Si notre gouvernement pouvait accepter qu'une parole posée et réaliste de la part de beaucoup de directrices et directeurs était plus crédible qu'un discours d'opposition systématique, alors la voix du GDiD pourrait avoir bien plus de poids.