samedi 27 octobre 2018

Information, réseaux sociaux... et Direction d'école bien sûr !

Pour les Directrices ou Directeurs d'école il est bon en ce moment de s'abstraire de la propagande syndicale qui submerge nos "boîtes mail". Je ne reçois jamais autant de courriels syndicaux que tous les quatre ans, lorsque se profilent les élections professionnelles. Je découvre même à chaque fois des syndicats obscurs dont je ne soupçonnais pas l'existence. Heureusement, si je peux dire, nos tâches de rentrée sont si prenantes et si variées que ne pas lire certains laïus navrants est fort simple, et j'avoue que ma touche "Suppr" commence à s'user...

À ce concert de revendications et de feintes indignations je préfère nettement m'informer par moi-même de ce qui m'intéresse, et au premier chef évidemment de la question du statut pour les Directeurs d'école que depuis tant d'années j'appelle de mes vœux. J'exprime d'emblée que ceux qui pensent que je n'ai comme envie que de Bonaparte devenir Napoléon peuvent ici arrêter leur lecture et se plonger dans celle de "Oui-oui et le grelot enchanté", qui conviendra certainement mieux à leur entendement de l'avenir de l'école. Pour paraphraser de Gaulle, ce n'est pas à mon âge et à moins de deux ans de la retraite que je vais entamer une carrière de dictateur. Ce à quoi j'aspire est simplement - et j'ai l'impression de me répéter - que l'école primaire ait enfin les moyens de ses ambitions au service de la réussite de chacun de ses élèves.

Bien entendu s'informer par soi-même sur l'internet demande une certaine habitude. Si j'attendais que Facebook me livre toutes crues les informations qui m'intéressent je me couvrirais de toiles d'araignées. D'autant que lorsqu'on parle "école" sur les réseaux sociaux les nouvelles sont en général totalement orientées ou sclérosées, soit par un passéisme castrateur de certains nostalgiques d'une école fantasmée, soit par une vision alter-mondialiste de quelques officines dans l'attente du "grand soir". Bien sûr il reste sur Facebook quelques camarades passionnants dont la veille indépendante est toujours pertinente - ils se reconnaîtront -, mais il vaut mieux s'abstraire de la plupart des commentaires qui ne font que souligner le peu de conscience, l'abyssale méconnaissance, le faible niveau de réflexion et parfois l'incommensurable haine de leurs auteurs. Cette réflexion est valable d'ailleurs pour tout autre média, journalistes et commentateurs confondus. Ou alors il faut avoir envie de ferrailler d'importance, ce qui m'arrive quand je suis fatigué et que je lis du n'importe quoi... Je me reproche souvent de trop l'ouvrir quand je devrais la fermer, ce que beaucoup de ceux que je fréquente sur Facebook pensent aussi de moi. Mea culpa.

Bref, l'info doit être cherchée. Et parfois on trouve. Se promener par exemple sur les sites institutionnels peut être fructueux. Ainsi la Chambre des députés et le Sénat apportent souvent leur lot de nouvelles.

J'y ai déniché ces derniers temps quelques "questions au gouvernement" qui complètent notre panoplie. Beaucoup de nos députés ou sénateurs, certains sollicités par les membres du GDiD ou simplement intéressés par la question, interrogent le ministre quant à ses projets pour les Directrices et Directeurs d'école. Ainsi récemment les questions de M. Xavier Breton, député LR de l'Ain, de M. Jean-François Longeot, Sénateur UC du Doubs, ou de M. Antoine Lefèvre, Sénateur LR de l'Aisne. Je vous épargne celles de nos représentants qui ne lisent que le prose des syndicats croupissants, ces questions n'ont aucun intérêt - réclamer des EVS, en 2018 ? Vraiment ? En plus de la part de gens qui prétendent lutter contre la précarité... -. Même si je ne doute pas que ces élus pensent qu'il y a un problème avec la gouvernance des écoles, leurs croyances - car on n'est plus dans la conviction mais dans le religieux -, les disqualifient d'emblée.

Bien entendu le ministre - ou le ministère - répond toujours à ces questions de la même façon : il attend patiemment qu'il y ait trois ou quatre questions sur le même thème et fait une réponse collective car le copier-coller coule de beaux jours dans nos institutions. Bien entendu il s'agit de vanter l'action du ministère et exprimer que tout va bien ou presque parce que ci parce que mi parce que ré. Compiler sans vergogne d'ailleurs et se prévaloir de l'action des gouvernements précédents, quitte à remonter dix ans en arrière, ne les gêne pas plus que ça.

Ce qui est intéressant dans ces questions n'est pas tant ce qui y est exprimé - même si honnêtement le propos est de plus en plus précis et je crois que le GDiD et ses membres n'y sont pas pour rien - que le nombre de nos représentants qui ont conscience du problème de la Direction d'école, de la gouvernance de l'école et de son pilotage. Ils comprennent que nous avons les mains liées et émettent le souhait que cela change. Si j'excepte un vieil allié comme Frédéric Reiss qui depuis de très longues années réclame sans faillir que Directrices et Directeurs aient un statut spécifique, peu nombreux jusqu'à récemment étaient les élus qui soutenaient réellement nos revendications. Aujourd'hui ils sont plusieurs dizaines déjà à s'être fait entendre.

Oui, je sais, les questions et les réponses et les constats s'accumulent. J'en suis cruellement conscient. Et ça dure depuis si longtemps qu'en faire la liste serait plus déprimant qu'autre chose. Peut-être le temps du politique, dans une époque déboussolée comme celle que nous vivons, n'est-il pas le nôtre. J'ai néanmoins l'impression que les choses accélèrent. La lamentable déclaration de Peillon quant aux Directeurs d'école lors de la "grande consultation" (en gros c'était "je sais mais ce n'est pas le propos pour l'instant"), et son lâche départ après avoir mis l'école primaire dans une belle merde pour plusieurs années avec son idée fixe des "rythmes scolaires", m'avaient mis sur le derrière (au fait, il est où, Peillon ? Toujours sur sa péniche ?). Mais Najat Vallaud-Belkacem en revanche nous a offert un référentiel-métier qui prouve par A+B que les Directrices et Directeurs d'école exercent non pas une "mission" - un mot à bannir de votre vocabulaire - ni une "tâche" - idem -, mais bien un métier particulier, spécifique, indispensable au bon fonctionnement de l'école. N'en déplaise aux plaisantins qui ne l'ont jamais exercé ou ont préféré l'abandonner face à son ampleur, et nous assomment depuis des lustres d'imbécillités diverses que je préfère taire par charité chrétienne.

Une étude ("mission flash") sur les Directeurs d'école a été faite cet été par deux députées, Mme Cécile Rilhac -députée LREM du Val d'Oise, et Mme Valérie Bazin-Malgras - députée LR de l'Aube. Elles ont auditionné beaucoup de monde, dont bien entendu le GDiD. Leur communication du 1er août dernier à la Commission des affaires culturelles et de l’éducation est remarquable de précision et de justesse. D'abord le constat, dont voici quelques extraits :

"... Les directeurs et directrices d’école sont des maîtres qui assurent des responsabilités de directeur en plus de leur fonction d’enseignant et sans réel pouvoir de décision. Des tentatives de réforme visant à donner à l’école et à son directeur un statut ont déjà été entreprises. Cependant, cette question se pose avec de plus en plus d’acuité. (...) l’augmentation, ces dernières années, des contraintes liées à la sécurité ont accentué le malaise des directeurs et le statu quo n’est plus tenable. (...)

La France fait maintenant figure d’exception au sein de l’OCDE par l’absence d’établissements (au sens juridique) et de chefs d’établissement dans l’enseignement primaire. ..."

"... En définitive, le directeur a beaucoup de responsabilités mais il lui manque d’une part le temps et les moyens pour remplir ses missions, d’autre part la légitimité pour asseoir son autorité et ses décisions. ..."

"... La comparaison avec les collèges est édifiante : pour un nombre d’élèves pas toujours plus important que celui d’une école, le principal est épaulé par un principal-adjoint, un conseiller principal d’éducation (CPE), un adjoint-gestionnaire et un secrétariat. ..."

"... Les directeurs sont donc tiraillés entre les tâches quotidiennes et le pilotage pédagogique, les premières prenant le pas sur le second, au détriment du suivi des élèves, de l’enseignement et du projet d’école. ..."

"... Ce qui complique encore la tâche des directeurs et les cantonne à la gestion du quotidien, c’est leur manque de légitimité pour prendre des décisions. N’ayant pas de pouvoir hiérarchique ni d’autonomie dans les décisions budgétaires, il leur est difficile de diriger leur école. Ils doivent obtenir l’accord de la commune ou de l’inspecteur de l’Éducation nationale pour la moindre décision. Cette absence de légitimité est source de malentendus, notamment avec les parents d’élèves qui s’attendent à ce que le directeur décide.

Bien que les maires aient généralement beaucoup de considération pour les directeurs d’école qu’ils considèrent comme des partenaires, ces derniers souffrent d’un manque de reconnaissance en termes de salaire, d’évolution de carrière (le fait d’accepter ces fonctions n’offre aucun avantage) et de statut au sein de l’Éducation nationale – notamment par rapport aux chefs d’établissement du second degré.

Les inspecteurs d’académie finissent par avoir du mal à recruter des directeurs, tant la tâche est considérée comme ingrate et mal reconnue. ..."

"... Les études de l’OCDE montrent que l’implication des chefs d’établissement est un gage d’amélioration du climat scolaire favorisant la qualité des enseignements. Aujourd’hui, la France fait figure d’exception. C’est un des derniers pays de l’OCDE où les écoles primaires n’ont pas d’autonomie budgétaire et juridique et c’est un des seuls pays où les directeurs d’école restent des enseignants et ne sont pas placés à un niveau comparable à celui des chefs d’établissement du second degré. Autre point de comparaison : dans les écoles privées sous contrat, les chefs d’établissement du premier degré ont le même statut et les mêmes attributions que ceux du second degré. ..."

Je pourrais mettre le texte de la communication dans son intégralité tant il est bien clair. Mais passons maintenant aux propositions des deux députées :

1) elles veulent "soulager les directeurs dans leurs tâches administratives et matérielles" en augmentant les décharges : "Nous proposons que les directeurs soient déchargés à 50 % à partir de cinq classes et à 100 % à partir de dix classes, et que les unités localisées pour l’inclusion scolaire (les ULIS) soient comptées comme classes dans le calcul des décharges." (...) Selon les estimations que nous avons obtenues du ministère de l’Éducation nationale, la mesure que nous proposons représenterait un surcoût de 3 800 équivalents temps plein. L’usage du temps non déchargé pourrait être assoupli afin que les directeurs qui le souhaitent n’aient pas la charge d’une classe permanente mais occupent d’autres fonctions, soit en interventions dans l’école (activités pédagogiques complémentaires – APC, ateliers ponctuels avec les élèves, remplacement des enseignants de l’école absents), soit à l’extérieur (coordonnateur de réseau d’éducation prioritaire, formateur des futurs enseignants ou directeurs). Certains pourraient aussi devenir directeurs du périscolaire, pour le compte de la mairie ou de l’intercommunalité."

2) elles veulent "Octroyer des aides administratives en fonction des situations" : "Nous proposons de rétablir une aide administrative pour les directeurs. Cette aide devrait aller en priorité aux directeurs qui ne sont pas totalement déchargés, ainsi qu’à d’autres écoles en fonction des besoins. Dans tous les cas, il faut laisser un peu de souplesse pour apprécier les besoins sur le terrain. Plusieurs solutions sont possibles afin que cela ne pèse pas trop dans les dépenses publiques : – dans certains endroits, il serait possible de mutualiser les secrétariats des inspecteurs de circonscription (IEN), pour les missions qui n’ont pas besoin d’être effectuées dans l’enceinte de chaque école (standard téléphonique et prise de rendez-vous, inscriptions) ; – l’Éducation nationale pourrait proposer des stages de préprofessionnalisation aux futurs enseignants dans le cadre de leur licence ; – des aides administratives pourraient être apportées par les communes : des secrétaires de mairie ou agents territoriaux seraient mis à disposition pour une mission à durée déterminée dans une ou plusieurs écoles ; certains élus que nous avons rencontrés, notamment en zone rurale, se sont déclarés favorables à cette solution dans la mesure où il ne s’agirait pas de créations de postes ; une incitation de l’État pourrait être envisagée ; – l’apprentissage est une piste à explorer : l’apprenti pourrait être placé dans l’école pour se former aux tâches de secrétariat, sous le tutorat de l’IEN ou d’un secrétaire d’IEN."

Si ces deux premières propositions partent d'un bon sentiment, elles ne répondent pas à ce que j'envisage pour l'avenir de l'école primaire. Néanmoins elles correspondent à un besoin immédiat, et je comprends parfaitement dans quel état d'esprit elles ont été élaborées. Et puis la lourdeur ahurissante de la seconde proposition la rend irréalisable, et enferrerait l'école dans un fonctionnement mortifère.

Les propositions suivantes en revanche ont du sens. Elle correspondent pleinement à ce que le GDiD aujourd'hui préconise, elles portent leur propre justification et répondent aux besoins réels d'une école du XXIème siècle. Quelques extraits :

"... La nécessaire revalorisation de la fonction passe par la création d’un statut de directeur. (...) Nous proposons donc de professionnaliser cette fonction en créant un véritable statut de directeur d’école, avec un recrutement par concours ou une validation des acquis de l’expérience pour les directeurs déjà en poste ainsi qu’une formation initiale et continue. Ce statut pourrait s’inspirer de celui des chefs d’établissement du second degré.

(...) certains regroupements d’écoles devraient être encouragés lorsqu’ils sont dans l’intérêt des élèves. (...) La nécessité de regrouper maternelle et élémentaire nous semble évidente maintenant que la scolarité est obligatoire dès 3 ans. Toutes les écoles devraient être des « écoles primaires ». C’est dans l’intérêt des enfants de bénéficier d’une continuité entre cycle 1 (maternelle) et cycle 2 (du CP au CE2), mais également dans l’intérêt des enseignants qui pourront passer du cycle de maternelle aux cycles 2 ou 3, sans changement d’affectation. Il n’y aurait qu’un directeur pour l’ensemble primaire, les regroupements permettant d’atteindre des seuils augmentant les décharges. (...) La mise en réseau de petites écoles au sein de regroupements pédagogiques intercommunaux déconcentrés (c’est-à-dire sur plusieurs sites) est un premier pas mais chaque fois que cela semble être de nature à bénéficier aux élèves, une fusion ou un regroupement intercommunal sur un même site devrait être envisagés, notamment afin de créer une école atteignant la taille critique pour pouvoir bénéficier de la création d’un poste de directeur. Comme nous le disions, ces regroupements doivent être conçus par bassin de vie et à l’initiative des acteurs locaux (collectivités locales, parents d’élèves, enseignants), avec l’appui des DASEN. Les maires que nous avons rencontrés à travers l’Association des maires de France et l’Association des maires ruraux de France n’y sont pas hostiles par principe, mais ils ne veulent pas qu’on le leur impose ni qu’on impose le périmètre. Tous sont attachés au pragmatisme et à la notion de bassin de vie. ..."

Voilà qu'est clarifiée la vision des deux rapporteuses de cette "mission flash". En dessous de dix classes les écoles conserveraient leur statut actuel, avec quelques aménagements destinés à faciliter le travail des Directrices et Directeurs qui y seraient nommés; au-dessus de dix classes les écoles changeraient de statut, et son Directeur avec. Notons que les deux députées précisent qu'il ne pourrait certainement y avoir pour ces chefs d'établissement un quelconque "retour en arrière" possible, une fois nommé chef d'établissement, on le resterait. Dans cette optique, le regroupement des écoles devient logique et porte en soi sa propre raison d'être à condition évidemment qu'il soit opportun et justifié pédagogiquement comme territorialement. C'est le projet du GDiD.

La dernière proposition des deux députées est plus discutable, et sera disputée. Elles souhaitent que l'école primaire se rapproche du collège, et elles mettent des gants pour exposer leur point de vue, qui n'est pas sans intérêt :

'... Cette distinction entre primaire et secondaire, qui semble évidente en France, n’est pas le modèle dominant. Dans beaucoup de pays européens, notamment scandinaves, il n’y a pas de séparation. Une mise en réseau des écoles avec le collège de leur secteur serait une réponse à l’isolement des petites écoles. Le collège serait la tête de réseau, à l’image des réseaux d’éducation prioritaire (REP). Les directeurs des écoles primaires rattachées seraient les directeurs-adjoints du principal. Il y aurait toujours un référent pour chaque site. Dans les endroits où les collèges ont de petits effectifs, cela permettrait de mutualiser leur personnel administratif au profit des écoles. Ainsi, les fonctions administratives ou « back-office » seraient effectuées au niveau du réseau. L’équipe médicale aussi exercerait au niveau du réseau. En termes pédagogiques, ces réseaux permettraient de développer les liens entre directeurs d’école et principaux de collège, de mettre en place des enseignements communs à des élèves des écoles et du collège ou des interventions croisées entre professeurs des écoles et enseignants du secondaire. Cela offrirait aussi la possibilité d’optimiser l’usage des locaux. ..."

Il semble que Mmes Rilhac et Bazin-Malgras ne souhaitent pas - ce que nous craignons tous - mettre les écoles sous la tutelle du collège. Ce n'est pas leur objectif. Pédagogiquement et matériellement cela tient debout, mais bien sûr il ne faudrait pas que quiconque en prenne prétexte pour commettre l'irréparable soit soumettre l'école primaire à un chef d'établissement du secondaire dont la culture de l'enseignement est loin d'être la même que la nôtre.

Ce rapport passionnant va être prochainement discuté. Je ne crois pas une seconde qu'il tombe au hasard, alors que la question de la Direction d'école fait partie de l' "agenda social" du Ministre de l'Education nationale. Dès le début 2019 la question (une "réflexion") sera soulevée. C'est le Ministre lui-même qui auditionné le 2 octobre dernier par la "Commission des affaires culturelles" évoque le travail de nos deux députées, suite à une question du toujours présent Frédéric Reiss. Voici un court montage de la réponse de M. Blanquer, et je dois préciser que les deux parties sont en réalité séparées d'un quart d'heure, M. Blanquer parlant auparavant de l'évaluation.


M. Blanquer dit une chose étonnante, et c'est à ma connaissance la première fois qu'un ministre de l'Education nationale utilise ces mots : "Il n'y aura pas de statu quo." Le travail du GDiD, tant d'années passées à réfléchir, à présenter, à expliquer, à discuter, à proposer, sans jamais rien lâcher, aurait-il enfin porté ses fruits ? Attendons la suite pour en être certains. Mais pour autant ces termes me vont droit au cœur, et me soulagent un peu.

Néanmoins la tâche n'est pas finie. J'écrirais même que dès janvier 2019 il va falloir peut-être clairement et chèrement défendre la singularité de notre école. Nous gardons tous en tête que si c'est le métier de Directeur d'école qui assoit notre action, c'est d'abord l'intérêt de nos élèves qui reste notre première motivation : les deux sont interdépendants ! Comptez sur nous et sur nos alliés syndicaux pour ne jamais l'oublier.

Un dernier point : parce que l’association GDiD n’est dotée d’aucune décharge fournie par le ministère, parce qu’elle ne touche aucune subvention, le seul financement permettant de continuer à défendre les Directrices et Directeurs d’école, c’est la cotisation de nos membres. Vous voulez que notre métier soit reconnu ? Unissons-nous pour nous aider nous-mêmes ! Adhérez :



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